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Café des arts
Assis sur des zéphyrs plissés de malt précurseurs
d'une pluie bienfaitrice
La rue fixait l'ivraie que la gomme des iris ne peut atteindre
Une gargouille péterait un satanisme basLes rades brisées ont les vagues en secours
L'oiseau suppliait les draps aux dents de l'horloge
Glissant son bec en des sommiers ensablés pour atteindre
les tabagiques algues La bourrasque lissant le palais du mieuxVint le nocturne
Les temples fripés aux enveloppes passées
La pensée craintive Ludion des chasses ensommeillées
textuelles l'aventure obsessionnelleJe sombrais
Alors les lumières effritèrent le labyrinthe aux suies perlées
Le bec s'immisçait en une pétanque claquant l'aura des planètes
suçant l'affront des comètes Les météorites amies endiguaient
le muscle des éthers trahisPyramide lamée d'élans soutenus
(Je rature le sourire nu d'une transparence)
Élan lamé d'une pyramide soutenue
Je devins sable
Le fruit du soleil (les bras lanternant Le donjon
laguneux OUVERT)chantait l'ésotérique errance des eaux
du miel en leur équivalenceDes pas se ressentent encore de ma langue brisée
Patrice Thierryin L’Éther Vague n°4 (1978)
& Tiens n°2, 1997.
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