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Je sonne à reculons les empires qui suffoquent
Je sonne à reculons les empires qui suffoquent
parsemée de glèbe et d’orgies
je hurle les larmes au coup d’orgueil
le vilebrequin en obsessionDu sous-bois s’empalent les atours et les chromes
des pluies s’affaissent nos hautes-contre
inextricablement je ploie
et de nos débandades j’ébauche la mortÀ nos épitaphes
À notre sens commun
expulsons les diatribes de ces heures
où l’éventreur se passe au flancTu diras les semonces
Je balafrerai mes côtoyés
toi puis moi
les sanglots à leurs bleusIls partiront roucouler
de nos épicentres
les poings disqualifiésEt de ces attaques toujours plus faibles
le moignon s’exécute hormis l’hier
en soubresauts
les aïeuls en apostrophes du moiAlice Massénat
26/12/ 2019
Tags : Alice Massénat