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On vous dit que plus jamais…
On vous dit que plus jamais vous ne serez désirée
laïus édulcoré de quelque pitre
je le hais aux monotones égards
le prisme et l’algarade d’une voix
aux accents de carne
L’autre trahi au regard
par tous les tabous qui rejaillissent
mais il s’esquive en des milliers de lattes
parsemées je ne sais où
en nos ringards de paltoquets
Fuir
l’œil palpé de pestilence
M’en retourner aux quiproquos de ses incantatoires
et plus mièvre que jamais ma langue se désarçonne
fracture du pourquoi pas
Harceler ces mains qui font pâle figure
quand nos torsions s’imposent
le dithyrambe éclipsé
Casser les crânes et puis les humer
au tréfonds d’une nuit qui s’émeut
piètre blasphème de nos incartades en fragrances
Plus jamais nos corps s’inhaleront
les mains pleines d’échardes
à empiéter sur le temps
où nauséeuse je criais et aimais
le boudoir aux veines éclatées
16 2 2018
Tags : alice massénat